Recrutement intérim : quelles sont les tendances RH à suivre ?

Groupe Novali
1 déc. 2023
3 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 déc. 2023

En tant que catalyseur de lien entre les entreprises en quête de plus de flexibilité et les salariés à la recherche d’une plus grande liberté de travail, le recrutement intérim se trouve au cœur des enjeux RH actuels.

Et à ce sujet, les tendances de ces dernières années s’amplifient, qu’il s’agisse de la RSE, et plus particulièrement des questions de bien-être au travail et de respect de l’environnement, que de nouvelles méthodes de sourcing des talents pour un recrutement plus efficace. Alors, quelles tendances RH faut-il suivre pour répondre aux nouveaux défis et spécificités du recrutement en intérim ?

Tendance n°1 : booster sa marque employeur pour mener la guerre des talents

La notion de marque employeur va de pair avec celle d’expérience collaborateur. Dans un contexte de recrutement, les 2 tendances ont pour but de remettre l’attractivité de l’entreprise et le besoin du futur salarié au centre du recrutement. Bien sûr, cette démarche vise également à retenir les talents dans l’entreprise.

Booster sa marque employeur, c’est mettre en valeur la vitrine de l’entreprise, pour recruter plus facilement mais aussi, dans de nombreux cas, pour éviter les recrutements difficiles ou contraints, qui conduiront probablement à un désengagement rapide du collaborateur. Ainsi, il est déconseillé de survendre l’entreprise, mais plutôt d’agir directement sur les pratiques en interne en les questionnant et, pourquoi pas, en recueillant l’avis de ses collaborateurs.

Tendance n°2 : le digital RH

Le digital, et plus largement l’innovation, se sont fait une place dans de nombreux domaines pour en faciliter les usages. C’est le cas des ressources humaines, qui doivent s’adapter à un changement total de paradigme avec l’arrivée du digital RH. À titre d’exemple, le marché français des solutions SaaS, pour le recrutement intérim et le suivi des talents, entre autres, pourrait représenter près de 4 milliards d’euros en 2024 (Exægis - Octobre 2021).

Dans le secteur de l’intérim, l’ensemble des acteurs doit donc s’adapter à des modifications profondes dans les modes de recrutement, notamment en prenant en compte la place grandissante des réseaux sociaux (professionnels ou non), et donc le fait que les candidats soient beaucoup plus renseignés qu’auparavant sur le profil des entreprises qu’ils approchent.

Pour voir encore plus loin que la digitalisation actuelle du secteur RH, il faut penser la place de l’IA et de la data dans le recrutement. En effet, l’intelligence artificielle permet de réaliser des analyses prédictives à partir des données RH dont dispose, par exemple, une agence d’intérim pour anticiper ses besoins en profils intérimaires sur les prochaines missions de ses clients.

Tendance n°3 : la création de viviers de talents

En complément du recours à l’analyse de données RH pour mieux recruter, créer un vivier de talents s’avère être une méthode incontournable pour gagner du temps en amont du processus de recrutement. En intérim, les viviers de talents sont particulièrement intéressants puisque la particularité de chaque mission demande de trouver le bon talent dans un temps réduit.

Ainsi, un vivier de talents est une réserve, sous la forme d’une base de données, dans laquelle le recruteur peut venir « piocher » pour répondre à un besoin précis. Un vivier de talents peut être organisé par métier, par secteur géographique ou encore de manière à anticiper le départ ou l’absence d’un salarié.

En outre, l’usage de viviers de talents demande de s’adapter à de nouvelles manières de travailler. En passant moins de temps au sourcing de candidats, il est recommandé de mettre à jour régulièrement ses viviers de talents afin de gagner un temps précieux en cas de besoin urgent en recrutement.

Tendance n°4 : la place prépondérante de la RSE

Ces dernières années ont déjà montré la place de plus en plus importante de la RSE (Responsabilité Sociétale des entreprises) et de la QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail), en réponse notamment aux répercussions de la crise sanitaire sur la santé mentale des salariés.

De fait, l’intérim est directement touché par cette attention grandissante des collaborateurs à leurs conditions de travail, d’autant qu’il vise des collaborateurs plus flexibles, pour qui il est facile d’accepter une autre mission répondant mieux à leurs attentes, en particulier en ce qui concerne l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

En parallèle, la RSE intègre une forte dimension environnementale. Ainsi, les efforts mis en œuvre par une entreprise pour répondre aux enjeux climatiques actuels sont aujourd’hui valorisés, et même attendus, par les collaborateurs. Plus qu’un discours, la RSE doit s’intégrer à la stratégie de développement de toute l’entreprise. Pour les entreprises d’emploi temporaire, cette démarche implique un choix plus exigeant de sa clientèle.

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