Comment réduire l’absentéisme au travail ?

En 2022, la France a atteint un taux record d’absentéisme au travail : 5,76 %. L’absentéisme reste donc un enjeu central pour les ressources humaines, qui doivent faire en sorte de bien en comprendre les mécaniques avant de pouvoir le réduire sur le terrain.

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Absentéisme au travail : de quoi s’agit-il ?

Si le concept d’absentéisme désigne bien l’absence du salarié à son poste de travail, il n’est pas utilisé dans tous les cas d’absence.

Définition de l’absentéisme

Lorsque l’on parle d’absentéisme au travail, on désigne le fait même d’être absent de son lieu de travail, ou bien d’être dans l’incapacité de travailler sur la période ou les horaires fixés par le contrat de travail, dans le cas du télétravail.

Les absences au travail prises en compte pour calculer l’absentéisme

Les catégories d’absences ci-dessous sont prises en compte dans le calcul du taux d’absentéisme :

• les absences pour maladies bénignes ou aléas de la vie : rhume, grippe ;

• les absences liées aux conditions de travail du salarié, qu’elles soient consécutives à un mal physique (trouble musculo squelettique, par exemple) ou mental (burn-out) ;

• les arrêts de travail faisant suite à des accidents de travail ;

• les absences injustifiées.

De fait, les absences programmées, dans le cadre de congés payés ou d’un congé maternité / paternité, sont exemptées du calcul du taux d’absentéisme au travail.

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Quelles sont les conséquences de l’absentéisme pour l’entreprise ?

L’absentéisme au travail pèse à la fois sur l’organisation, l’image et la santé financière des entreprises. Plus particulièrement, les absences injustifiées peuvent révéler une ambiance de travail négative. Si ce sont celles qui font perdre le plus d’argent à l’entreprise, elles ont aussi un impact très négatif sur sa marque employeur.

D’un point de vue financier, l’absentéisme au travail engendre des coûts directs :

• le montant du salaire du collaborateur absent, incluant les cotisations sociales qui doivent continuer à être versées ;

• l’éventuel maintien du salaire pendant le délai de carence (appelé « complément patronal »), en cas d’arrêt maladie ;

• le manque à gagner représenté par le déficit de contribution du salarié pendant son absence.

Également, des coûts indirects pèsent sur l’entreprise subissant un absentéisme prolongé et/ou répété :

• des coûts de remplacement, qui peuvent cependant être absorbés par le budget consacré au recours à l’intérim ;

• des coûts de gestion, en raison de la charge administrative qui pèse sur le service RH ;

• des coûts humains : une augmentation de la charge de travail pour les autres salariés, pouvant entraîner une baisse de motivation ou de productivité, et par conséquent augmenter l’absentéisme ;

• des coûts liés à la dégradation de la réputation de l’entreprise et de sa marque employeur.

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Comment calculer le taux d’absentéisme au travail ?

Le taux d’absentéisme au travail peut être calculé sur le mois ou sur l’année, en appliquant la formule suivante :

(Nombre d’heures d’absence sur la période / nombre d’heures de travail prévues sur cette même période) x 100.

Quelles solutions mettre en place pour limiter l’absentéisme au travail ?

Après avoir défini le cadre de l’absentéisme au travail et étudié ses conséquences à l’échelle de toute l’entreprise, le service des ressources humaines peut mettre en place des solutions efficaces pour réduire son taux d’absentéisme.

Étudier les causes et les évolutions des absences

Le point de départ de votre démarche de réduction de l’absentéisme au travail ? Comprendre pourquoi vos salariés sont absents. Pour cela, il est possible de mener une enquête en interne. Si vous disposez d’une plateforme SIRH, vos collaborateurs pourront y répondre facilement et anonymement.

Pas de doute, si de vrais dysfonctionnements existent au sein de votre entreprise, ils seront alors mentionnés : conditions de travail difficiles, mauvaise organisation, impossibilité d’équilibrer sa vie professionnelle avec sa vie personnelle, etc.

En parallèle, vous pouvez mettre en place un suivi de l’absentéisme, via des indicateurs quantitatifs précis. Par la suite, observez l’évolution de ces chiffres à partir de la mise en place d’actions concrètes pour réduire l’absentéisme.

Adapter le management

Dans le cas où il s’avère que l’absentéisme est lié à un management néfaste, il est indispensable de revoir les méthodes de management de l’entreprise pour les adapter aux attentes des collaborateurs. Pour cela, commencez par ouvrir la communication en recueillant les avis de vos salariés et intérimaires, en toute transparence. Encouragez le management participatif, en permettant à chacun de faire part de ses impressions ou idées. Faites en sorte de maintenir cette communication sur le long terme.

Améliorer la qualité du recrutement

Une meilleure ambiance de travail, un management bienveillant et un bon équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, et voilà que votre taux d’absentéisme commence à descendre. Pour maintenir ce cercle vertueux, faites en sorte d’améliorer la qualité de vos processus de recrutement. Pour cela, avoir recours au savoir-faire en recrutement d’une agence d’intérim peut s’avérer être une bonne solution.

Tout d’abord, le fait de disposer d’une base de données de profils d’intérimaires (aussi appelée « vivier de talents ») vous permet de réagir rapidement en cas d’absence de l’un de vos salariés permanents, et donc de réduire la tension et les coûts de l’absentéisme pesant sur l’entreprise.

D’autre part, faire confiance à une entreprise de travail temporaire (ETT) pour trouver les profils dont vous avez besoin vous permet d’allouer plus de temps à la gestion de vos ressources humaines, contribuant ainsi à réduire votre taux d’absentéisme.

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